Après avoir fait remarcher des tétraplégiques grâce à ses implants cérébraux, ce laboratoire issu du CEA projette désormais de s’attaquer aux maladies cardiaques et neurodégénératives. Sa tactique ? Stimuler le cœur, le cerveau ou l’intestin au moyen d’impulsions lumineuses, et avec l’aide de l’intelligence artificielle !
« Make the impossible possible », rendre possible l’impossible. Le slogan des laboratoires Clinatec fait immanquablement penser à ces mantras qui pullulent dans les cénacles de la Silicon Valley. Nous sommes pourtant loin, très loin de la Californie. A près de 10 000 kilomètres, au cœur de la Presqu’île scientifique de Grenoble plus précisément. Là où quelque 90 ingénieurs, physiciens, biologistes, roboticiens et autres experts en intelligence artificielle de Clinatec ont établi leur Q.G, dès 2012, sous l’impulsion du centre de recherche du Commissariat à l’énergie atomique (CEA), du CHU et de l’université de Grenoble.
Leur mission ? recourir aux nouvelles technologies, dans le numérique notamment, pour réaliser de grandes percées médicales, en particulier dans le handicap moteur ou les maladies du cerveau. Ce leitmotiv rappelle celui d’Elon Musk, le magnat californien de la tech. Avec Neuralink, l’entreprise qu’il a fondée en 2016, le milliardaire américain promet entre autres miracles de faire remarcher les paralytiques, redonner la vue aux aveugles ou encore venir à bout de maladies neurologiques telles que Parkinson ou Alzheimer.
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